1887
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Abstract

L’infection à Neisseria gonorrhoeae reste l’une des maladies sexuellement transmissibles (MST) bactériennes la plus répandue dans bon nombre de pays industrialisés. Le contrôle de cette infection constitue une priorité en santé publique, du fait de son poids, en particulier chez les populations urbaines précaires, et de ses conséquences sur la fertilité (1). Les infections incidentes témoignent de comportements sexuels à haut risque relativement récents, et ont été utilisées pour étudier les comportements susceptibles de faciliter la transmission du VIH (2). Dans ce numéro d’Eurosurveillance, Véronique Goulet et ses collègues rapportent une augmentation brutale de la gonococcie en France en 1998, identifiée par le réseau national de surveillance des laboratoires, RENAGO (Réseau National du Gonocoque). Une augmentation similaire a été observée en Angleterre en 1996 (3), laquelle s’est poursuivie en 1997 (4). Dans ces deux pays, ces observations sont particulièrement alarmantes car elles surviennent après des tendances à la baisse qui se sont maintenues entre le milieu et la fin des années quatre-vingt. Comment faut-il interpréter ces augmentations ? Sont-elles le signe d’un retour des comportements sexuels à risque ?

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2000-01-01
2024-04-16
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